L'extractivisme

L’extractivisme est un modèle économique qui repose sur l’extraction massive et l’exploitation intensive des ressources naturelles, telles que les minéraux, les hydrocarbures, les forêts, et l’eau, dans le but de répondre aux besoins économiques, industriels et énergétiques d’une société. Ce modèle est souvent associé à une vision de la croissance économique qui dépend fortement de la transformation et de la vente de ces ressources sur les marchés mondiaux.

On parle souvent d’extractivisme dans des régions défavorisées, dont les sols et sous-sols sont riches en matériaux exploitables. Cependant, cette richesse en ressources naturelles ne s’accompagne pas du bien-être des populations, qui doivent faire face à la pauvreté et aux inégalités sociales. On parle alors de “malédiction des ressources”.

Accès au site : L'extractivisme : entre besoins économiques et défis environnementaux

 

Pour satisfaire les besoins des pays les plus riches, les multinationales extractives exploitent à grande échelle les territoires et les ressources naturelles des pays du Sud, souvent au détriment des droits humains et de l’environnement.

Malgré l’existence de normes, terres, forêts et rivières sont dévastées, tandis que les populations locales sont largement exclues des décisions impactant leur avenir. Les peuples autochtones et communautés paysannes sont les premières victimes de ce modèle de développement. Leurs modes de vie et leur prise en compte sont fréquemment ignorés au profit des intérêts des multinationales.

L’extractivisme, souvent associé à l’exploitation des minerais et des combustibles fossiles, englobe également l’exploitation des forêts, des sols pour les monocultures, de l’eau pour les mégabarrages hydroélectriques, ainsi que des ressources agricoles et halieutiques.

On trouvera ici une série de vidéos (avec les fichiers audio correspondants) au format long (environ 1h) sur les thèmes du mythe de la transition énergétique (totalement remis en question car on assiste à une accumulation plutôt qu'à une substitution des ressources), sur l'extractivisme en Amérique latine, sur les conséquences de l'extractivismes au Sud et au Nord et sur la supercherie d'un "extractivisme vert".